Affaire GUEDON: Que vaut la parole du Général GUICHARD, commandant la Gendarmerie de l’Air?

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GUICHARD

Affaire GUEDON:

Que vaut la parole du Général GUICHARD, commandant la Gendarmerie de l’Air?

Le Code de la Défense en son article L 4121-4 stipule:

 » Il appartient au chef, à tous les échelons, de veiller aux intérêts de ses subordonnés et de rendre compte, par la voie hiérarchique, de tout problème de caractère général qui parviendrait à sa connaissance. « 

Force est de constater que dans les faits, ce n’est jamais appliqué à de rares exceptions près. Lorsque la hiérarchie est mise en cause, ne vous attendez jamais à être soutenu par votre chef, qui n’aura qu’un seul souci, celui de préserver le seul intérêt du commandement en aucun cas celui du subordonné que vous êtes.

Dans l’affaire de l’adjudant-chef GUEDON, ce sous-officier gradé s’est déclaré auprès de sa hiérarchie victime de harcèlement moral au travail et de violences sur subordonné.

Qu’en a t-il été du rôle du commandant de la Gendarmerie de l’Air à Vélizy-Villacoublay?

A-t-il sanctionné le colonel Laurent COLLORIG condamné le 6 février 2018 par le TGI de VERSAILLES?

Manifestement, la réponse est NON!

Qu’en a-t-il été de la prise en compte des lettres de Madame KHERIS Sabine, doyen des juges d’instruction près le TGI de Paris attestant des mensonges éhontés de cet officier supérieur?

Là encore, la réponse est RIEN!

Qu’en est-il des mesures illégales entreprises à l’encontre de l’adjudant-chef GUEDON: rapport de mutation d’office dans l’intérêt du service, dossier de sanction disciplinaire, placement abusif en arrêt maladie pour le conduire en CLDM ( Congé de Longue Durée Maladie ) sur fond de collusion avec des médecins du Service Santé des Armées complaisants et serviles, de l’atteinte à ses droits à pension, à l’établissement de sa demande d’inscription au registre des constatations, etc…?

Là encore, il n’en a rien fait pour empêcher ces mesures ou parfois même, bien au contraire, il en a été à l’initiative.

Est-ce cela un chef qui veille aux intérêts de son subordonné?

Certainement pas d’autant plus quand la victime est vulnérable en raison de son état de santé provoqué par des faits de harcèlement moral au travail.

Les décorations arborées fièrement sur la poitrine n’effaceront jamais des actes ignobles et lâchent que même la convention de Genève interdit en temps de guerre.

Est-ce cela notre armée d’aujourd’hui?

Les médias et les politiques dans leur communication parlent de nouveau monde et d’ancien monde.

La communauté militaire, c’est le moyen-âge! Il serait grand temps d’évoluer, le temps des serfs est révolu celui des seigneurs aussi!

C’est honteux pour tous les militaires, les vrais, ceux qui ont sacrifié leur vie au combat pour servir la Nation avec Force et Honneur et assuré la sécurité des citoyens que ce soit sur le territoire national ou à l’étranger .

 

  • Revenons sur la demande d’inscription au registre des constatations formulée par l’adjudant-chef GUEDON, ce qui est un droit parfaitement légitime.

Le 29 juin 2018, l’adjudant-chef GUEDON adresse par courrier au Général GUICHARD commandant la Gendarmerie de l’Air à Vélizy-Villacoublay, une demande d’inscription au registre des constatations (IRC). Cette lettre rappelant de manière factuelle et chronologique les faits imputés au colonel Laurent COLLORIG, ancien commandant de la Section de Recherches de la Gendarmerie de l’Air à l’origine d’une blessure psychique constatée par un médecin du Service Santé des Armées, obligeait l’autorité saisie à établir une nouvelle IRC, la première étant totalement fausse puisque relatant des faits inexacts.

Pour lire la lettre de l’adjudant-chef GUEDON relative à sa demande d’IRC, cliquer sur le lien ci-dessous:

demande IRC 29 juin 2018

Cette demande d’IRC a été également été sollicitée dans le cadre de la constitution du dossier de demande de Pension Militaire d’Invalidité (PMI) formulée par l’adjudant-chef GUEDON le même jour, soit le 29 juin 2018.

Le 9 juillet 2018, le Général GUICHARD répond à l’adjudant-chef GUEDON que cette IRC a déjà été faite et qu’il en a reçu copie.  Mais de quoi parle-t-il?  Tout simplement de la fausse IRC faisant obstacle aux droits de l’adjudant-chef GUEDON.

Pour lire la réponse du Général GUICHARD, cliquer sur le lien ci-dessous:

IRC reponse GUICHARD

Comment alors expliquer que cette autorité lui avait répondu dans un courrier du 15 janvier 2018 tout le contraire?

 » Concernant votre nouvelle demande d’inscription au registre des constatations, il vous appartient de constituer un dossier complet qui sera à adresser à la section de l’accompagnement du personnel de l’état major de la Gendarmerie de l’Air. A réception des documents, une inscription au registre des constatations  sera établie. Une copie vous en sera délivrée. »

C’est la preuve de plus d’un nouveau mensonge dans la bouche d’un officier général qui se contredit lui même par écrit.

Pour lire la lettre du commandant de la gendarmerie de l’Air, cliquer sur le lien ci-dessous:

Lettre GUICHARD 15 janvier 2018

Comment peut-on encore croire à la parole du chef dans ces conditions? Le mensonge les anime à tous les niveaux. C’est exécrable, minable! 

Au sein de la Gendarmerie Nationale, respectez le droit et vous serez harcelé, pousser au suicide. Violer le droit comme M. Alexandre BENALLA et vous serez nommé lieutenant-colonel et protégé avec tous les avantages! En voilà une belle réalité déplorable validé par nos grands chefs!   

Ils osent parler d’Etat de droit. C’est d’un cynisme incroyable! C’est hélas, l’Etat des délinquants, de tous les abus où règne en maître une totale impunité pour les crapules! 

2 Réponses pour Affaire GUEDON: Que vaut la parole du Général GUICHARD, commandant la Gendarmerie de l’Air?

  1. Elle vaut pas grand chose!

  2. Un homme d’honneur…. Comme tant d’autres. Circulez y a rien à voir! Il me semble que la demande d’IRC est un droit et qu’elle peut même être faite par la victime ce qui semble être le cas. La décision de ce général est bien téméraire et me semble très maladroite pour ne pas dire autre chose. Par contre ce que je ne comprends pas c’est pourquoi le corps médical n’en n’a pas fait initialement. Un médecin du S.S.A pourra peut-être nous en parler. Si tel est le cas peut-on la voir pour ce faire une idée ? Merci à vous

    A.Philippe

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