ADJUDANT-CHEF Gérard GUEDON: «MON PÈRE M’A TUÉ!»

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filicide

ADJUDANT-CHEF Gérard GUEDON: «MON PÈRE M’A TUÉ!»

Par courriel en date du 4 juillet 2014 à 15 heures 24, le colonel Laurent COLLORIG s’adressait à l’adjudant-chef GUEDON en ces termes:

«A partir d’aujourd’hui je te désigne «fils spirituel». Je n’aurai pas fait mieux»

Pour lire le courriel, cliquer sur le lien ci-dessous:

Courriel fils spirituel

Comment avec une telle déclaration d’amour filial de cet officier supérieur envers l’adjudant-chef GUEDON, celle-ci a évolué en un processus de destruction de ce sous-officier particulièrement brillant?

Armée média a effectué des recherches pour tenter d’en comprendre le sens et le mécanisme à partir de différents articles accessibles sur internet.

Afin de compléter nos recherches, il serait opportun que des experts psychologues ou psychiatres nous éclairent sur cette notion de «fils spirituel» afin de parfaire notre analyse pour éclairer nos lectrices et nos lecteurs.

Pour comprendre la notion de «fils spirituel», revenons à la définition de ces mots:

«FILS»

Définition: Personne de sexe masculin, par rapport à ses parents. Synonyme: descendant.

«SPIRITUEL»

Définition: Qui est incorporel, qui est esprit. Les anges sont des substances spirituelles. Dans le langage religieux, il signifie qui a rapport à l’âme, à la conscience, par opposition à sensuel, charnel. Homme considéré par rapport à sa filiation morale ou intellectuelle

A partir de ces premiers éléments, il peut être considéré qu’à partir de ces mots, le colonel COLLORIG s’érige en père par rapport à l’adjudant-chef GUEDON, devenu un ange adoubé en fils, dans une filiation morale ou intellectuelle.

  • Que nous dit la force du lien «père-fils» en psychanalyse?

La psychanalyse a imprégné les esprits de l’idée que les fils aiment surtout leur mère, le père incarnant une autorité séparatrice, aujourd’hui ébranlée. En réalité, l’analyse des relations entre parents et enfants révèle un lien solide, voire indéfectible, même si son expression est souvent hésitante.

Le père est détenteur de l’auctoritas (AUTORITE) dont on sait aujourd’hui qu’elle n’a jamais été qu’une sinistre potestas (POUVOIR). Réalité qui, pour cette raison même, devrait rendre caduc le débat actuel sur le retour de l’autorité, ce retour n’étant, à l’évidence, qu’une aspiration déguisée au rétablissement de la potestas.

Le principe d’autorité collait à une société verticale et hiérarchisée qui la rendait possible et même nécessaire : cette société n’est plus!

C’est ainsi qu’en Occident, mais aussi en Orient, pendant des siècles et des siècles, se sont succédées des générations de pères « autoritaires » (pourvus donc de la fameuse potestas), tout puissants à l’image du Christ, père de tous les hommes.

Poursuivant nos recherches, nous avons travaillé sur le concept «d’infanticide». Par définition, il s’agit du meurtre d’un enfant, mais souvent celui d’un nouveau-né. Les événements et la littérature dans ce domaine concerne en majeure partie des mamans, le déni de grossesse entre autre…

Une autre notion apparaît «le filicide» qui vient du latin filius (fils), est le meurtre par un père ou une mère de son propre enfant. Il peut également désigner le meurtrier. Dans certaines cultures, il arrive parfois à un parent d’assassiner sa fille lorsque l’on considère qu’elle a déshonoré sa famille (voir crime d’honneur).

En conclusion, il semble que nous soyons bien dans le cadre d’un filicide où un «père» autoritaire use de son pouvoir contre son «fils spirituel» désigné, pour lui faire payer «un crime d’honneur», celui d’avoir refusé de lui obéir en appliquant strictement les directives des magistrats.

C’est ce qui s’appelle en psychologie un «CHOC SYSTEMIQUE» reposant sur l’affrontement de deux logiques: La DISCIPLINE et la LOI.

Dans le cas d’espèce, la discipline ne permet en aucun cas de donner des ordres illégaux!

9 Réponses pour ADJUDANT-CHEF Gérard GUEDON: «MON PÈRE M’A TUÉ!»

  1. Bonsoir mon lieutenant.

    Une seule idée me vient en tête en vous lisant. Ce colonel doit avoir eu de gros problèmes dans son enfance avec son père. Un psychiatre pourrait peut-être éclairé la communauté…Merci beaucoup

  2. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

    France, mars 2018.
    « … La hiérarchie, qui doit être à l’écoute, bénéficie également d’une formation continue sur ces thématiques : le chef doit être conscient de toutes les difficultés que connaissent ses subordonnés. (…) L’accompagnement des personnels est indissociable du commandement et nourrit cet esprit de corps propre à la gendarmerie.
    « … les gendarmes qui se suicident le font plutôt dans la caserne ou au bureau ; ce qui témoigne du lien affectif avec l’environnement professionnel…  »
    [https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20180312/ce_forces_securite.html#toc6]
    Ben voyons !
    Et en matière de commandement : qui aime bien, châtie bien !

  3. Là il y a un grave souci psychiatrique à mon avis. Il est passé au travers des tests. Comment peut-on laisser ce genre d’individu commander? Quand on voit ses écrits et ses prises de décisions, il est vraiment pas bien ce gradé. Il faut fuir!!!!!

  4. Je me suis pincé tellement je ne croyais pas ce que le lisais.. Vous en avez d’autres comme celle-là. MDR. Ca vole bas dans la Gendarmerie de l’air…

  5. Gérard, hououou…fuuuuu…, je suis ton père. Généralement c’est le fils qui tue son père. C’est plus dans l’ordre des choses et c’est nécessaire dans nos cheminements psychologiques.
    Ou alors, c’est une blague, une caméra cachée car souvent dans l’armée on dit pour se moquer de certains camarades, qu’ils sont les fils spirituels de quelqu’un, tant les comportements sont similaires et les accointances évidentes.
    Tant de familiarité dans la formulation, indigne d’un officier supérieur, ne m’étonne que peu, mon harceleur aimait pratiquer ce petit jeu, pour encore mieux me rabaisser après.
    Vous voyez, je l’aime bien, je peux me permettre plus de choses, puisqu’en fait c’est un pote, un fils spirituel.

  6. Tout simplement hallucinant. Mais où sommes-nous ? Mais c’est un malade cet officier ! Quelle bêtise sans nom. « Un fils spirituel ». Décidément, je vais de surprise en surprise en vous lisant.

  7. Messieurs. Mesdames.

    En 30 de carrière en tant qu’officier je n’ai jamais lu ce genre de bêtise. Diable, s’amuser à dire de telles choses par écrit à un sous officier, ( ce n’est pas méchant…je le précise). Visiblement ce colonel a un gros souci de commandement. Il n’a pas sa place dans l’armée c’est une évidence. Je suis d’accord avec « Dragons », il a un souci oui c’est certain. Quelle stupidité sans nom!

  8. Mais c’est qui ce père indigne ? C’est pour le moins ….Quel officier !

  9. Ahahahaha. Mais quel nul ce Colonel ! Heureusement que l’adjudant chef GUEDON ne l’a pas eu comme père biologique ! Incroyable. Un petit tour en psychiatrie mon Colonel ?

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