PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+3» La DGGN a été informée des violences aggravées commises sur M. MOUSSAOUI par des militaires de la gendarmerie.

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REVELATIONS

PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+3»

La DGGN a été informée des violences aggravées commises sur M. MOUSSAOUI

par des militaires de la gendarmerie.

Extrait des  conclusions en défense produites en justice par le lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR (Association des Forces Armées Réunies)

(…)

Cette opération de désinformation de la justice a été portée à la connaissance du procureur Général et du procureur de la République de Toulouse par lettres de Mme LE BLANC du 21 mars 2016.

  1. Ci-dessous les liens permettant de lire ces deux lettres:

lettre Vanessa au PG 21 mars 2016

Lettre Vanessa au PR 21 mars 2016

Mme LE BLANC a expliqué au responsable du parquet que son audition dans le cadre de l’enquête de police route n’avait pas été recueillie, au prétexte qu’elle était en congé maladie et que, dans le cadre de la plainte déposée par M. MOUSSAOUI, elle avait fait l’objet «d’un conditionnement préalable» à son audition d’un peu plus d’une heure.

Elle a précisé que la tentative de subordination de témoin pratiquée par le major AULO avant l’audition sur procès-verbal s’était terminée par les paroles suivantes de celui-ci :

«C’est un problème disciplinaire! Ça n’a rien à voir avec la justice! Il fallait prendre la situation de façon globale et voir où est notre intérêt et ce qu’on en fait. Moi, je t’ai mis le marché en mains, maintenant, tu sais…il y a une heure que je t’explique les choses.»

Elle faisait également part du fait qu’au cours de son audition écrite, elle avait constamment été interrompue, devait insister pour que certaines de ses déclarations soient consignées et parfois n’y parvenait pas. Elle indiquait très clairement: «je n’ai pas réussi à faire écrire certains de mes propos tellement la pression était forte». On peut donc, sans forcer le trait, affirmer que le procès-verbal d’audition du Mdl/Chef LE BLANC est, pour partie, un faux en écriture.

Elle indiquait très clairement: «je n’ai pas réussi à faire écrire certains de mes propos tellement la pression était forte». On peut donc, sans forcer le trait, affirmer que le procès-verbal d’audition du Mdl/Chef LE BLANC est, pour partie, un faux en écriture.

(…)

Bien évidemment, l’absence de réaction du parquet de Toulouse face à ces comportements internes à la gendarmerie, indignes d’un État de droit, est proprement aberrante. Mais une telle défaillance ne saurait dédouaner les responsables de la gendarmerie qui n’ont rien fait pour que la justice soit complètement informée.

Or, le général LIZUREY avait lui parfaitement connaissance des éléments de ce dossier transmis à son prédécesseur dès le 22 mars 2016.

Pour lire la lettre en date du 22 mars 2016, cliquer sur e lien ci-dessous:

Lettre 22 mars 2017 DGGN MORRA Paul pour Mdl chef LE BLANC

  • Commentaire:

A cette date, le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale était le Général d’armée Denis FAVIER. Le Général Richard LIZUREY était Major Général.

A l’occasion  de la signature de la Charte gendarmerie des associations le 31 mars 2016, ces deux hautes autorités avaient remercié le lieutenant MORRA pour ce signalement.

Il est utile de préciser qu’à cette date, ces autorités gendarmerie n’avaient reçu aucune information à titre de compte-rendu en relation avec  cet événement par les autorités locales en dépit du courriel valant  compte-rendu établi par le Mdl/chef Le Blanc, le 4 février 2016.

Ce sont les faits de subornation de témoin en date du 18 mars 2016, mettant en cause les enquêteurs de la Section de Recherches de TOULOUSE et dont a été victime le Mdl/chef Le Blanc qui ont contraint le lieutenant MORRA a informé le DGGN avec l’autorisation préalable de son adhérente.

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